Gaston Abonneau (1925-1991), artiste peintre Nueillaubrais multi-facettes

Gaston Abonneau (1925-1991) a parfois été comparé au peintre Buffet.

Même en cherchant bien sur internet, il n’est pas facile de trouver une fiche biographique détaillée consacrée au peintre Nueillais Gaston Abonneau (1925-1991). Il n’a notamment pas droit à sa page sur Wikipedia. Sur le site de sa ville natale Nueil-les-Aubiers, une petite recherche ne renvoie aucun résultat…

C’est dommage car cet artiste multi-facettes a connu un joli succès dans les années 50-60 auprès des critiques d’art lorsqu’il était en activité dans son atelier de la place Jeanne d’Arc à Nueil. Et à Nueil-les-Aubiers, les souvenirs sont encore vivaces à son sujet.
Nous empruntons au journal La Nouvelle République cet extrait d’un article accessible sur internet :
« Fils d’instituteur, il fut poète, auteur, compositeur, musicien, chansonnier et mathématicien. Parti à Paris pour y suivre sa vocation de musicien, il y deviendra compositeur et chanteur dans les cabarets. Mais c’est surtout la peinture qui lui donnera ses plus beaux lauriers. Membre de l’Association des artistes de l’Académie européennes des beaux-arts, il sera sélectionné en 1967 par la galerie Duncan pour participer au salon automnal de New York et recevra le prix New York. De 1966 à 1985, il exposera régulièrement au Salon des artistes français dont il deviendra sociétaire. »
Michel Fradin journaliste au Courrier de L’Ouest a aussi évoqué en 2012 cet artiste : « Ingénieux, Gaston Abonneau était aussi un passionné de mathématiques, qu’il utilisait pour ses peintures kaléidoscopiques. Elles n’avaient rien du hasard. L’explosion de formes et de couleurs était à l’évidence le résultat d’une longue réflexion et peut être parfois difficile. Il devait être pointilleux, soucieux du détail. Cette perfection se retrouve tout au long de sa carrière. Après avoir exposé régulièrement au salon d’automne de l’Ecole du Thouet à Thouars, son talent l’a entraîné vers d’autres rives, plus lointaines et notamment celles de la Seine à Paris, où il a participé à de nombreuses expositions. Et sélectionné par la galerie Duncan, il expose à New York en 1967. Comparé à Bernard Buffet, il est alors reconnu mondialement. Malgré ce succès, Gaston Abonneau est resté fidèle à son Bocage. En 1989, la maladie réduit l’activité artistique et intellectuelle de ce peintre hors du commun, qui s’est éteint le 27 juillet 1991.«