Description
Parution mai 2023 – Tarif 20 € (16 € pour une commande passée avant le 31 mai 2023).
Qui sont les criminels de guerre ? Qui porte la responsabilité de la mort de centaines d’habitants du Bocage pendant les Guerres de Vendée ? Deux cent trente ans après ces funestes événements, nommer avec certitude les commanditaires, ceux qui ont conduit à la mort les Blancs, rebelles contre-révolutionnaires et avec eux un nombre incalculable d’innocents, reste une gageure. On croit pouvoir les nommer à travers les récits d’époque ; mais est-on certain qu’ils sont les principaux auteurs des faits sanglants survenus dans la région ? Pendant plus de deux siècles, le secret a été bien gardé. Les responsables de ces actes sont assurément des républicains, des militaires, des Conventionnels, des terroristes pour les plus déterminés d’entre-eux. Mais qui étaient exactement ces individus ? Des étrangers, des Alsaciens, des Mayençais, des Allemands comme on le lit parfois ? A-t-on seulement les moyens de replacer ces tueurs dans leur contexte social et familial ? Enfin, dispose-t-on d’archives en quantités suffisantes pour enquêter avec succès sur eux ?
A l’heure de nous lancer dans une étude sur les patriotes du Bocage, nous en étions à nous poser ces questions. Nous ignorions alors que nous allions mettre en évidence une réalité sidérante et surtout passée sous silence depuis toujours. Il faut se rendre à l’évidence ; des habitants de cette région comptent parmi les principaux exécutants des crimes de guerre commis dans les derniers mois de 1793 jusqu’en août 1794, soit près d’un an de terreur.
Dit autrement, les insurgés du bressuirais sont morts à la suite des décisions de justice ou sur ordres militaires pris à l’initiative d’autres Bressuirais. Les généraux républicains Turreau et Westermann, « le boucher des Vendéens », ont longtemps tenu les premiers rôles de massacreurs en masse. Ils le sont indiscutablement. Mais ils ne représentent qu’une partie bien visible du drame. D’autres criminels ont été cachés dans les recoins de l’histoire. Cette réalité se vérifie, avec force, dans le bocage bressuirais. Preuves formelles à l’appui, l’action du tribunal révolutionnaire de Châtillon séant à Bressuire et ses affidés portent une responsabilité considérable dans l’extermination de gens de cette contrée. Le rôle central de cette institution et de ses promoteurs, est l’objet de ce livre.
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